Libertaire, gentiment provocateur, très pédagogue sous ses airs bourrus, et surtout épatant musicien de jazz, inventif et talentueux, tel est Bernard Lubat. On ne va pas refaire l’histoire d’Uzeste Musical, son festival dans son coin de Gascogne qu’il chante et fait chanter depuis… longtemps. Patrick Espagnet, journaliste génial, hélas disparu, écrivit les meilleures pages de la Lubat saga.
Il se trouve que Lubat était en fin de semaine dernière à Périgueux et Boulazac grâce au festival de jazz(s) Du Bleu en Hiver de Tulle (1). Des coraux finement dessinés illustrent le programme. On se sent ailleurs. Mers du Sud ? Juste le théâtre l’Odyssée, esplanade Badinter, Périgueux.

Bernard Lubat a d’abord placé sur scène douze « tambours oeuvriers », hommes et femmes amateurs avec lesquels le maestro avait travaillé le matin même un prélude tambour battant. Puis la compagnie Lubat de Jazzcogne dans un format de quatre batteurs percussionnistes, deux guitares et piano a pris la relève.



On a eu de mal à partir Lubat n’ayant pas envie de nous laisser en plan sans passer un message combattif. Du Bleu en Hiver prenait des airs de Mai en Janvier.
Après il fallait retrouver la bagnole sur l’esplanade. Il faisait humide. C’était pas gagné…
(1) http://www.dubleuenhiver.fr ; 05 55 22 15 22
A chaque fois, j’ai le sentiment d’être venu faire un tour en Dordogne.
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